Archives pour la catégorie 2. Mes trucs de londonienne

Les Vendredis Intellos: pourquoi consulter?

On a toutes eut nos hauts et nos bas, on apprend à faire avec… à se construire des épreuves de la vie mais des fois c’est trop dur et on a besoin d’un petit coup de pouce. En tant que maman (un peu trop gâteau sans doute), je voulais savoir à partir de quand un enfant pourrait avoir besoin de ce petit coup de pouce juste au cas où… et puis je suis tombée sur cet interview de Marcel Rufo. Zut alors, est-ce qu’en fait je projette trop ???

« Cela signifie-t-il que les parents d’aujourd’hui projettent, sans le soupçonner, beaucoup trop leur histoire personnelle?

Marcel Rufo: Sûrement! Avant on éduquait, maintenant on comprend. On cherche à se comprendre soi. Or plus on comprend, et moins la séparation peut s’opérer, et plus on utilise les psys. Au point que des parents viennent nous consulter pour trois fois rien. Par exemple, une maman isolée est traumatisée par une histoire d’amour qui a tourné court, et dans laquelle elle s’était investie totalement. La deuxième donne, c’est son enfant. Elle ne peut pas échouer deux fois dans la vie. Il suffit d’un dysfonctionnement – dans une situation ordinaire, où elle ne serait pas fragilisée, l’incident aurait été réglé sans frais – pour que cette femme amène l’enfant en consultation. En maternelle, le gosse est un peu instable. Il est joueur. Et le psy de s’interroger gravement: ne serait-il pas hyperactif? »

Alors « avant on éduquait, maintenant on comprend »… C’est vrai qu’avant on se posait peut-être moins de questions, il y avait sans doute des schémas familiaux plus simples. J’imagine que ces générations d’avant – disons nos grands-parents – savaient plus ce qu’on attendait d’eux (quant à dire que c’était plus simple…) quitte parfois à sacrifier leur bonheur personnel, parceque c’était comme ça, ils avaient été éduqués ainsi.

Mais maintenant on a le choix, on peut faire ce que l’on veut, on peut se créer toutes les opportunités du monde si on s’en donne les moyens… si nos parents nous en donne les moyens, s’ils nous écoutent, s’ils nous comprennent. Mais comment peut-on comprendre complètement ce dont nos enfants ont besoin ?

Au début, c’est simple du lait, du sommeil et beaucoup d’amour et puis après, la parole et … « la pensée demeure incommensurable au langage » alors de la parole naissent les premières incompréhensions et les parents – tout plein d’amour qu’ils sont pour leur enfant peuvent parfois projeter et oui, c’est naturel il ya tellement de nous dans nos petits bouts…

Alors j’en reviens à ma question du début : comment je sais si mon enfant il a besoin d’une petite béquille psychologique pour l’aider à avancer ? Bon d’après une autre interview de Marcel Russo  par Pascale Senk, (pour Psychologies)

« Psychologies : Mais qu’est-ce qui peut justifier l’entrée en psychothérapie d’un enfant ? 
Marcel 
Rufo : Par exemple, on m’en amène beaucoup parce qu’ils ont « des peurs ». Or la peur est une émotion tout à fait normale. Winnicott rappelait qu’« un enfant saisi sous un gros orage, la nuit, dans les rues de Londres, et qui n’aurait pas peur, n’est pas un enfant sain ». On doit donc détecter si la peur du petit est un phénomène isolé, ou bien la partie émergée d’un doute profond quant à l’estime de soi, une souffrance non exprimée par rapport à une grande sœur qui réussit mieux que lui à l’école, etc. Un trouble, s’il est isolé, n’a rien d’alarmant. En revanche, s’il vient s’ajouter à d’autres signes, il y a intérêt à consulter. Prenons l’exemple d’un bébé de 15 mois qui ne marche pas encore. Si, en plus, il a du mal à saisir les objets ou à mordre sa tétine, on parlera d’un faisceau de signes qui justifient une consultation. De même pour un enfant de 7 ans qui parle mal, a une phobie scolaire et se montre très agressif. Mon rôle est alors de comprendre la signification de ces symptômes. » 

Donc apparemment on peut consulter pour tout et n’importe quoi même si des fois le pédo-psy doit sans doute plus traiter nos insécurités à nous parents qu’à nos petits bouts – mais au moins ça peut pas faire de mal ! Enfin ce que je retiens en guise de conclusion, c’est qu’il faut quand même essayer de repérer un faisceau d’indices et qu’ « un trouble, s’il est isolé, n’a rien d’alarmant ».

Me voila rassurée… mais en fait au final c’était pas plus simple d’éduquer sans essayer de tout comprendre ? Je me complique peut-être un peu la vie, vous en pensez quoi vous les filles ???

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« Sticky Bellies » – ben oui… un autre coup de cœur !

Mon petit bout a deux mois et comme toutes les mamans , je le bombarde de photos. J’aurai pu dire que « je documentais sa croissance » ou un truc comme ça mais je crois qu’il en a déjà ras le bol de mon I phone… C’est bien simple il s’arrête de gazouiller dès que je le dégaine !

Mais bon, je vais prendre une photo tous les mois pour marquer son « moiniversaire ». Comme je ne suis pas une super photographe (j’aimerai bien), je voulais un petit truc marrant pour la photo.« Sticky Bellies » c’est mignon et rigolo – le parfait petit cadeau de naissance ?!

Comment ça marche ?
1. Décoller l’autocollant
2. Coller sur le T-shirt
3. Prendre une ou même… plein de photos !
4. Décoller du T-shirt
5. Jeter l’autocollant … ou même mieux : garder pour l’album “la première année de bébé”
6. Recommencer tous les mois

Donc j’ai craqué pour les « sticky bellies » et je pense que ce sera un parfait cadeau pour le prochain petit bout qui vient au monde dans mon entourage. Mais comme on ne me l’a pas offert, j’ai pris du papier et emprunté les crayons de couleur de ma nièce et tadahhh, voici le résultat !!! En plus avec un peu de chance, je vais m’améliorer en dessin à force de pratique 😉

Bon, d’accord le mien est pas aussi beau mais ça vient du coeur 🙂 Sinon, il font aussi des autocollants pour les futures mamans ! C’est tout en anglais mais ça vaut le coup de jeter un oeil, ils livrent partout dans le  monde:  www.stickybellies.com


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Coup de cœur du jour : le magazine Egg pour les « maman-ista »

En fait, c’est pas un coup de cœur du jour mais comme le tout nouveau numéro vient de sortir… J’ai fait cette découverte quand j’étais enceinte et puis maintenant, je suis accro ! Il se décrit comme « le magazine de la femme enceinte (et plus si affinité 😉 »

Comme dans tous les magazines de femmes enceintes, il y a une bonne dose d’articles de psycho, de mode, de bouquins à lire (ou ne pas lire…) mais le ton est très différent. C’est pas du tout comme  9 mois  ou  Pregnancy & Birth  : Egg magazine , c’est comme une conversation entre copines.

Moi je le recevais au boulot et… c’était hyper dur de pas le dévorer pendant la pause déjeuner ou dans le métro en rentrant chez moi. Mais il faut pas gâcher… non, non, non ! Je le fourrais donc dans mon sac, m’arrêtais en chemin pour acheter des biscuits au chocolat et filais dans la cuisine une fois rentrée pour mettre en route la théière . Et là, ça y est mon petit plaisir à moi… confortablement assise dans le canapé je commençais ma lecture préférée 🙂

Le magazine est frais, acidulé (enfin s’il pouvait se manger, il le serait) et tout plein de bons conseils : c’est pour ça que mes « Egg Mags » sont plein de notes et de pages cornées. Je peux plus m’en passer, le seul problème c’est que ça sort pas tout les mois… mais tous les 3 mois 🙁

Le numéro de la rentrée est un spécial  jumeaux et sur les conseils avisés de l’éditrice en page 6 du magazine, je vais de ce pas aller jeter un œil sur www.monplusbeaufairepart.com

Si vous aussi vous pensez être une « Egg-mama », jetez un œil sur le dernier numéro d’Egg Magazine 

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Credit Photo: www.my-egg.fr 

Les Vendredis Intellos : « Single Parents are Brilliants »

Cette semaine dans le cadre des Vendredis Intellos, j’ai choisi de parler d’un article que j’ai lu dans le Guardian.  Après Paris il y a quelques années, Londres a été le théâtre d’émeutes ce été. Et le bouc-émissaire de ces émeutes a été les mères célibataires. Depuis que j’habite à Londres, j’ai entendu une succession de clichés en la matière. L’article de Tanya Gold répond de façon assez factuelle à tous ces préjugés dont souffrent ces mères célibataires.

Pour vous donner une idée, Melanie Phillips du Daily Mail a écrit sur le sujet que “La plupart de ces enfants (des émeutes) viennent de familles monoparentales… des générations successives éduqués par leurs mères seulement, dans le foyer desquels passent de manière passagère une succession d’hommes avec qui ces femmes ont d’avantage d’enfants »
« Most of these children come from lone-mother households … Successive generations are being brought up only by mothers, through whose houses pass transitory males by whom these women have yet more children. »
Et oui, la presse britannique a la dent dure…

Le cliché le plus tenace est celui des ados mères célibataires qui feraient exprès de tomber enceintes pour obtenir un logement social et vivre « aux crochets de l’état ». En fait, « Seulement 3% des mères célibataires sont des adolescentes, l’âge moyen d’une mère célibataire est 37 ans, et la majorité (55%) ont eut leurs enfants quand elles étaient mariées… 23% des ménages britanniques avec des enfants à charge sont monoparentaux, seulement 8% sont des pères célibataires… Il y a 1.9 million de familles monoparentales en Grande-Bretagne, s’occupant de 3 millions d’enfants. Ils ont une proportion d’enfants handicapés au dessus de la moyenne (34%) et sont à 33% malades ou handicapés eux-mêmes. »
 » Only 3% of single mothers are teenagers… The average age of the single mother is 37, and the majority (55%) had their children within marriage … Twenty-three per cent of British households with dependent children are single-parent households; only 8% of single parents are fathers… There are 1.9 million single parents in Britain, caring for three million children. They have a disproportionate number of disabled children (34%) and a disproportionate number of disabilities and illnesses of their own (33%). »

Un autre cliché est que les mères célibataires ne travaillent pas. Pourtant « les mères célibataires travaillent tout autant que les mamans en couple. 57% des parents célibataires travaillent, soit une augmentation de 12% depuis 1997… Lorsque leurs enfants ont plus de 12 ans, ce chiffre passe à 71%, ce qui est aussi la moyenne nationale pour les mères en couple ».
“The single mother is no more work-shy than any other mother: 57% of single parents work, an increase of 12 percentage points since 1997…. As soon as their children reach the age of 12, this figure rises to 71%, which is the also the national average for mothers in relationships ».

Je ne tiens pas à entrer dans le débat politique qui a fait rage à ce propos mais ce qui me navre c’est l’image négative donnée aux parents célibataires:
“Qui doit-ton rendre responsable? La rupture des familles traditionnelles, l’effet pernicieux que le statut de mère célibataire apporte, le déclin des valeurs familiales qui fait que les repas partagés en famille deviennent une exception, sont autant de facteurs a avoir contribué a la condition actuelle des jeunesses défavorisées » (source: Daily Mail)
“So who is to blame? The breakdown of families, the pernicious promotion of single motherhood as a desirable state, the decline of domestic life so that even shared meals are a rarity, have all contributed importantly to the condition of the young underclass.”

La solution à de nombreux problèmes de société réside sans nul doute dans l’éducation mais il n’y a jamais de réponses simples a des problèmes complexes. Et lire dans la presse britanniques ce type de jugement de valeur fait sans doute plus partie du problème que de la solution.

Single Parents Are Brilliant
Appendices:

Suite aux émeutes de Londres, la campagne de l’association des parents célibataires « Gingerbread » a connu un nouvel essor de la part de la communauté des blogueurs. Jo du blog2starsandaswirl  récupère les témoignages de parents célibataires, ou d’enfants ayant été élevés par des parents célibataires. Elle les publie sur son blog et les compile pour les envoyer au Premier Ministre, David Cameron. Je voulais juste témoigner de cette action positive. Si vous voulez jeter un œil a certains de ces témoignages, cliquez ici.  Certains sont très émouvants !

Bon déjà c’est quoi les vendredis intellos ? C’est l’occasion pour toutes les « yummy mummies » de se remuer les méninges.  Mme Déjantée a eut cette bonne idée après avoir quitté les bancs de la fac (où elle faisait de la recherche) pour être maman à plein temps et oui bizarrement… les bouquins et étagères poussiéreuses de la BU ça peut manquer. Si, si je vous jure ça m’a fait la même chose !  Pour toutes les règles, cliquez ici 

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Quand je serai grande je serai… et maintenant que je suis grande…

Quand j’étais petite je voulais être marchande de bonbons, princesse ou super héro (enfin, avoir des super pouvoirs… j’étais pas sure de ce que j’en ferai !)

  • Marchande de bonbons ça m’est passé quand j’ai compris que ça  ne voulait pas dire manger des bonbons à longueur de journée et les partager avec ses copains de classe mais les veeeeeeeeendre … ça  va pas la tête ? Je vais quand même pas les vendre !
  • Et princesse alors ? Ben ça  m’est passé avec Lady Di. C’est triste mais les vraies princesses ne vivent pas « heureuses et ont beaucoup d’enfants ». Alors, ze voulais plus être princesse, voila !
  • Super héro… ouai, ben ça  m’est passé avant princesse en fait! J’ai pas de superpouvoirs… et j’ai pas plein d’argent, une cave secrète , un major d’homme et une bat mobile alors… c’était fichu ! En tout cas jusqu’à ce ma nièce me dise que j’étais « magique » avec mon petit bout 😉

Ben oui quoi, une maman c’est magique, ça  a des super pouvoirs comme un super héro :

  • D’abord, les mamans ont une ouïe super développée :  elles peuvent entendre les pleurs de leurs petits bouts à des centaines de mètres, même pas besoin de moniteur bébé.
  • Et puis les mamans ont une force herculéenne, capables de porter leurs mini-mois  à bout de bras à longueur de journée
  • Télépathe aussi : si,si… capable d’interpréter les pleurs de bébé comme ça  c’est de la télépathie ou de la magie. Parole de ma nièce de 4 ans et demi 😉

Donc voila… après toutes ces années j’ai enfin réalisé mon rêve de petite fille. OK, mes pouvoirs ne s’actionnent qu’en présence de mon petit bout et je ne peux pas sauver la ville, le pays ou même l’univers … mais c’est pas grave tant que je peux protéger mon petit bout 😉

PS : y a sans doute d’autres super pouvoirs mais j’ai qu’un seul petit bout et il n’a que 2 mois alors, ils ne sont pas encore répertoriés.…

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Credit photo: http://jtaimemacoquine.centerblog.net/5-bonbon

Oh la la les moustiques, mon fils … bon, ben je me sacrifie !

Ah les bonheurs du Sud de la France : le soleil, la chaleur, la piscine et… les moustiques ! Vous connaissez tous le familier bourdonnement du moustique ? Ce petit bzzzzzzzzzz qui vient tourbillonner près de votre oreille droite / gauche et puis droite / gauche et encore droite / gauche…

Et ben qu’est-ce qu’on fait quand on entend ça ? On remonte le drap en attendant qu’il trouve une autre victime 😉 une fois, deux fois et là… je réagis : il n’y a que moi et mon fils dans la pièce !!! Que faire:
– Chasser le moustique avec une tapette : euh non, bébé dort laissons le dormir. C’est pas comme s’il faisait ses nuits…
– La bombe anti-moustique ? Oh je suis pas sure que ce soit très bon pour les poumons de mon petit mosquito à moi !

Bon ben tant pis, pas le choix : je découvre lentement mon bras droit, je ne fais plus de mouvement de main pour faire partir la dame moustique… Je suis passive, j’attends mon terrible sort, résignée en espérant me rendormir avant la terrible piqure…

Et ce matin, rien, pas une piqure : ni sur moi, ni sur p’tit bout ! La dame moustique a-t-elle eut pitié de moi ? A-t-elle compris mon sacrifice et décidé d’aller chasser ailleurs ??? Mystère… mais moi et p’tit bout, on est bien content 🙂

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Credit photo: http://www.how-to-draw-funny-cartoons.com/cartoon-mosquito.html

Les vendredis intellos : choisir d’élever son enfant sans dévoiler son sexe.

Cette semaine ma participation aux Vendredis Intellos reprend un article que j’ai lu dans Grazia GB  en octobre dernier. L’article signé Amy Molloy, traitait des parents du petit Charlie qui refusent de dévoiler le sexe de leur enfant. En anglais on appelle ça « gender neutral » c’est à dire « sexe neutre ».  A l’époque ça m’a vraiment interpelé.

La théorie du Dr. Cordelia Fine, dans son livre « Delusions of Gender » est qu’il n’y a pas de liens entre les différences de sexes inhérentes à la société et la biologie. La maman de Charlie pense qu’il n y a pas de
– « preuves concrètes que le cerveau de l’homme et de la femme soient connectés différemment selon leur sexe »
– « no convincing evidence that male and female brains are hard-wired according to gender.»

Elle a donc décidé de tester cette théorie sur son enfant. Charlie porte des vêtements et joue avec des jouets de filles comme de garçons. Quand on lui demande le sexe de Charlie, sa maman répond qu’elle préfère ne  pas le dire. Seules quelques personnes sont dans le secret. Interrogée sur les réactions que la situation engendrait, elle a défendu son choix ainsi:
– « Les esprits critiques pensent qu’il s’agit d’une forme d’abus – que Charlie va être désorienté et développer des troubles de l’identité  –  mais pour moi, c’est extrêmement libérateur. Imaginez être maitre de votre sexe, avoir des options illimitées au niveau sexuel, éducatif  ou émotionnel et d’être fidèle à la personne que vous devez être au lieu d’être limité par les attentes de la société. »
– « Critics say it’s a form of child abuse – that Charlie will grow up confused and lacking identity – but to me, it is incredibly liberating. Imagine being the master of your own gender, having limitless sexual, educational and emotional options to be who you are meant to be, rather than be restricted by social expectations. »

Vaste sujet n’est-ce pas?  Je suis une toute nouvelle maman d’un petit de 7 semaines et je conçois qu’élever ses enfants est toujours plus ou moins une expérimentation. On essaie tous d’élever nos enfants en accord avec nos valeurs profondes et on fait parfois des erreurs. La famille de Charlie tente de s’élever contre tout constructivisme social. La société et la culture dans laquelle nous vivons agissent comme des révélateurs. Par exemple, pourquoi le rose est une couleur de fille ? Ou pourquoi dit-on couramment que les hommes s’intéressent plus au sexe que les femmes ?
– Peut-être parcequ’historiquement parlant, il y avait moins de conséquences pour les hommes que pour les femmes
– Peut-être y a-t il une raison hormonale etc…

Etudier l’origine, la construction des choses requière de regarder au delà de nos propres convictions. Le fait de penser qu’il existe un « sexe naturel » est une opinion sujette à débat, comme toute  chose.Bien que je conçoive que la théorie derrière cette expérience puisse être intéressante, l’expérimenter sur un enfant me semble plus que discutable. Les risques potentiels sur le petit Charlie me paraissent énormes,  même si ses parents ont dit qu’ils arrêteraient l’expérience dès que Charlie en exprimera le besoin. Mon opinion est qu’il sera sans doute trop tard, un enfant ne pouvant pas toujours mettre de mots sur ses maux. Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Annexes: 
Bon déjà c’est quoi les vendredis intellos ? C’est l’occasion pour toutes les « yummy mummies » de se remuer les méninges.  Mme Déjantée a eut cette bonne idée après avoir quitté les bancs de la fac (où elle faisait de la recherche) pour être maman à plein temps et oui bizarrement… les bouquins et étagères poussiéreuses de la BU ça peut manquer. Si, si je vous jure ça m’a fait la même chose !  Pour toutes les règles, cliquez ici

Porte-bébés : ici et ailleurs… la meilleure solution?

J’adore les porte-bébés pour plein de raisons :
1) parceque je porte mon bout de chou tout près de mon cœur
2) parcequ’ il parait que c’est super bon pour bébé
3) parceque ça me libère les mains en faisant mes courses, la vaisselle ou même en bloggant 😉

En plus, grâce à lui, bébé:
– est à température idéale (37°), tant qu’il est près du corps dur porteur
– est stimulé de façon continue et tout en douceur : respect de la cambrure naturelle de la colonne vertébrale de bébé
– est protégé contre la dysplasie de la hanche (pas tous et je sais plus quel porte-bébé c’est… désolée !)
pleure moins

Moi j’ai opté pour… ben le même modele que ma sœur… et oui le bouche à oreille, y a rien de mieux. Donc moi c’est jeportemonbebe.com et je ne sais pas s’il est inspiré du Mei Tais, Khanga, Podaegi, Rebozo ou de l’écharpe StorchenWeige… parceque contrairement aux sacs et aux paires de chaussures, j’y connais pas grand-chose en porte-bébé. Donc j’ai fait une confiance aveugle à ma sœurette et sa pitchoune (en attendant d’être une experte dans tous les modèles de porte-bébé… quoique, je suis contente du mien alors? !)

Par contre… j’ai toujours pas de poussette… Va bien falloir que je me décide pour un modèle, un jour… mais c’est pas donné quand même, on peut les renvoyer sous 7 jours si on les aime pas ???

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Bébé m’a fait redécouvrir l’huile d’olive, si, si !

Et voila comment : ma prof de NCT (cours prénataux en Angleterre) était super. Doula de formation, grosse personnalité, des tonnes d’expérience et surtout elle m’a initié a plein de techniques parentales. Et moi j’étais pas super experte en la matière alors je lui ai fait une confiance aveugle. Bon maintenant que j’ai un peu plus d’expérience je fais quelques entorses à ses règles, j’adapte… mais l’huile d’olive pour laver le postérieur de bébé ça marche super bien !

J’adore l’huile d’olive, j’ai grandit dans le sud de la France alors c’est la seule huile que j’utilise. Je savais que c’était bon pour le cœur et les artères mais grâce au bout de chou et les enseignements de la doula NCT, j’ai découvert que c’est aussi bon pour la digestion, la croissance, le système nerveux, le cerveau, protège contre le cancer du sein, améliore le diabète et… la liste s’allonge.

Bon je vais pas tout vérifier, j’ai pas le temps et surtout j’ai pas le bagage scientifique pour ça. Mais en rendant visite à mes parents dans le sud, j’ai pas pris la bouteille d’huile d’olive (un peu trop galère dans les bagages) mais j’ai mis le paquet de lingettes et après une semaine Junior avait plein de rougeurs sur les fessiers 🙁 Il en avait jamais eut avant avec l’huile d’olive ! Du coup, je suis allée piquer de l’huile d’olive dans la cuisine de mes parents et les fessiers de bébé sont bien plus contents ! Comme ça sans mélange avec eau de chaux et formule liniment…

Bon, j’ai lu que ça traitait aussi les croûtes de lait… on va donc tester!

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Les vendredis intellos – je me lance…. Aie, aie, aie ;-)

Bon déjà c’est quoi les vendredis intellos ? C’est l’occasion pour toutes les « yummy mummies » de se remuer les méninges.  Mme Déjantée a eut cette bonne idée après avoir quitté les bancs de la fac (où elle faisait de la recherche) pour être maman à plein temps et oui bizarrement… les bouquins et étagères poussiéreuses de la BU ça peut manquer. Si, si je vous jure ça m’a fait la même chose ! Etant maman d’un bout de choux de 7 semaines, je qualifie tout juste pour les sujets puéricultures 😉 Pour toutes les règles, cliquez ici

Voila l’article:

En tant que French Girl In London, le premier ouvrage qui me vient à l’esprit est en anglais – forcément j’habite Londres. Après vérification auprès de Mme Déjantée, j’ai le droit d’utiliser des textes dans la langue de Shakespeare mais il faut que je traduise. Le livre en question c’est « the contented little baby book » de Gina Ford. C’est la bible parentale en Grande Bretagne, il est décliné par tranche d’âge et sujet spécifiques. Je me concentre sur les routines d’allaitement pour la première semaine… Grosso modo je vais vous donner mon expérience et sa théorie (pimenter, bien sur par des petites citations). Bon vous verrez, Gina Ford a beau être une nanny anglaise, elle a pas trop le style de Mary Poppins 🙂

Routine de Gina pour allaiter bébé (résumé) – semaine 1 (p.114 a 119)

Tétée : 7h, entre 10 et 11.15, 14h, 17h, 18h15, entre 22h et 23h15
Tire-Lait : 6.45 et 10.45
Sieste : 8h30 à 10h, 11h30 à 14h, 15.30 à 17h.
Temps de sommeil maximum durant la journee = 5h30

* GINA : LA PRATIQUE. Sachant que Gina est la référence, j’ai essayé de suivre la routine d’allaitement dès la première semaine.

  • Premier problème : jour 1 à 4, j’étais à l’hopital et partageait ma chambre avec 3 autres mamans… Autant dire qu’entre les visites des médecins,  sage-femmes et essayer de ne pas réveiller les autres bébés, elle est gentille Gina mais c’était pas trop possible.
  •  Jour 4 et demi : enfin maison mais euh non toujours pas possible, je veux bien donner des repères au bébé mais moi j’ai toujours pas les miens (et puis je suis crevée) et le papa encore mois… donc jour 5 on va voir.
  • Jour 5 : on se débrouille jusqu’à 17h… bébé est fatigué et veux dormir à la fin de la tétée mais Gina n’est pas d’accord. Le réveiller vraiment, il faut ? Ah non, non, non j’ai vu l’épisode de Friends ou Rachel réveille sa fille Emma, c’est le drame total. Conclusion : première entorse a la bible Gina… C’était le début de la fin !

* GINA : LA THEORIE – anglais puis français traduit par moi – soyez indulgentes 😉

« Parents who have properly read the book, the routines and the advices I give, can testify that the CLB routines do really work. Unlike old-fashioned four-hourly feeding they do not involve leaving a baby to yell until a feed is due, or leaving him to cry himself to sleep for lengthy periods. While establishing a routine is often very hard work and requires a lot of sacrifices on the part of the parents, hundreds of thousands of parents around the world will testify that it is worth it because they quickly learn how to meet the needs of their babies so that any distress is kept to a minimum”

“Les parents qui ont bien lu ce livre, ses routines et conseils peuvent testifier du fait que les CLB techniques (Contented Little Baby) fonctionnent. Contrairement à la technique un peu vieillote de la tétée toutes les 4 heures, elles ne vous permettront pas de laisser bebe pleurer jusqu’à la prochaine tétée, ou jusqu’à ce que le bébé s’endorme d’épuisement. Il peut être difficile de suivre une routine et cela requiert d’énormes sacrifices de la part des parents, des centaines de millier de parents autour du monde ont opté pour cette technique, et témoigneront qu’elle fonctionne très bien parceque les parents apprennent rapidement à comprendre les besoins de leurs bébés et ainsi garder le niveau de stress au strict minimum. »

  •  La théorie de Gina – un peu critiquée:

En fait la routine de Gina c’est du heure par heure, je vous ai donné un concentré plus haut mais il y a 3 pages d’instructions pour la première semaine, puis 3 pages pour 2 à 6… Le coté positif c’est que lorsqu’on a son premier enfant, on est parfois un peu perdue et on veut bien faire mais on ne sait pas forcément comment. En théorie en suivant à la lettre cette routine, le bébé n’a pas faim, ne s’ennuie pas et on sait exactement quand on va avoir du temps à nous. En pratique, la vie c’est pas réglé comme du papier à musique. Et oui, peut-être que comme Gina le conseille on ne peut organiser les visite de la famille et des amis. Par contre, c’est plus dur  avec les visites chez le médecin,  les coliques de bébé, la machine à laver le linge qui fuit… Enfin bref le coté quasi-militaire est rassurant mais un peu emprisonnant. Je crois que ça dépend un peu de votre mode de vie, de la bonne nature de votre bout de choux et tout et tout…

  • Références aux autres routines : la routine des tétées toutes les 4 heures

Il parait que c’est un héritage de quand les mamans restaient à l’hôpital 2 semaines (de nos jours c’est souvent juste une journée en GB… si, si vraiment !!!) Bon l’inconvénient c’est qu’apparemment nourrir bébé 6 fois par jour c’est pas assez pour produire assez de lait… Là je dois avouer mon ignorance sur le sujet : je fais donc confiance à Gina et puis 10 minutes par sein c’est souvent pas assez. Sur le coup je suis plutôt d’accord (moi et mon échantillon d’ 1 personne !). Dommage quand même, en principe j’aimais bien !

  • La routine des tétées quand bébé le veux

D’après Gina ça fatigue la maman qui passe sa vie à donner le sein et le bébé (qui n’a pas assez de sommeil qualitatif).

Conclusion :
Je suis sure qu’il y a plein d’autres routines d’allaitement et qu’elles ont toutes du bon et du mauvais. L’avantage principal avec la méthode de Gina c’est qu’elle donne un bon fil conducteur. Après il faut en prendre et en laisser : chaque enfant / parent est différent. Ce n’est sans doute parfois pas suffisamment souligné dans cet ouvrage et risque d’entrainer des complexes du genre je ne suis pas une bonne maman et/ou de rejet total de la technique (ça ce n’est que mon humble avis). En fait l’auteur en a tout à fait consciente, comme il le transparait dans son introduction. Malheureusement, le style de l’ouvrage nous pousse à s’en servir comme un dictionnaire et donc à le consulter plutôt que le lire du début a la fin. 
« … my routines are based around a baby’s natural feeding and sleeping rhythms, ensuring that a baby’s needs are met before he get distressed or over-tired. Most importantly the routines can be adapted to meet the individual needs of each baby; from extensive experience, I know all babies are different” (page 4). »
“Mes routines se basent sur les rythmes naturels de bébé pour se nourrir ou dormir, s’assurer que ses besoins ont été rempli avant qu’il ne s’ennerve ou ne devienne trop faitgué. Le fait le plus important etant que ces routines peuvent être adaptées. De mon expérience personnelle. Dans mon expérience, tous les bebes que j’ai rencontré étaient différents. »


Voila… Fin de ma première contribution aux vendredis intellos. J’espère que ça vous à plut. Pour plus d’info sur Gina Ford, voici son site web.
A bientôt !

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