Samedi matin, levés au milieu de la nuit, 3.00 du mat’. On part en éco, ça rigole pas. Pas de bagage en soute (à £50 par bagage faut pas rigoler non plus) et pas de grasse matinée non plus… 3.30, on quitte l’appart avec mon fils : en route pour l’arrêt de bus ! 3.53 : on est à l’arrêt de bus, 4.03 : le bus arrive !
Yeaaaaaaaaaaaaaah, trop forte moi ! Sauf que… sauf que le conducteur du bus a dit : « Gatwick airport, 4am – tickets please »
« Gatwick airport, glups… il va à Gatwick le bus, pas à Luton ? »
« Oui Gatwick »
« Ah… » ai-je dis d’un ton atterré. « Et donc sinon, il est où l’arrêt pour Luton ? »
« Cromwell road »
« Ah… » – il y a des moments où il n’y a rien d’autre à dire que « ah… »
Bon ben pour le bus de 4.00, c’est raté. Connaissant mon potentiel aux imprévus et aux complications de dernières minutes, j’avais pris le bus d’avant au cas où… Il est maintenant 4.05. 15 minutes pour aller à l’autre arrêt. Courir de Lillie road à Cromwell Road (1.3 miles – temps de marche estimé par Google map : 25 minutes) avec un sac de 10kg + un fils de 10kg + une poussette… Tranquille, la routine pour moi.
Et là je me tourne vers mon père qui a eut la gentillesse de m’accompagner à l’arrêt de bus au milieu de la nuit et on court. Moi avec le sac, la poussette et l’i phone pointé sur le satellite le plus proche à regarder avec angoisse le petit point bleu se déplacer sur la carte et lui avec son petit fils dans les bras.
13 minutes plus tard – c’est-à-dire instant « t » moins 2min – on est arrivé. Ouf, opération réussie. Y a pu qu’à faire une heure de bus, prendre l’avion, atterrir, prendre la voiture et… buller. La routine pour moi. Je me retourne vers mon père pleine de reconnaissance et je le vois, en nage et à bout de souffle.
Oups… j’ai pas pensé a lui demander comment il allait et s’il avait besoin d’un break. Typique ! J’ai tellement l’habitude de courir à droite, à gauche avec le petit bout sur une hanche, dans les bras, dans la poussette… que ça ne me vient même pas à l’esprit que ça demande de la force, de l’endurance et de l’énergie de partir en vadrouille comme ça, partout, avec un bébé !
Enfin bon, tout ça pour dire que je suis quand même la championne des voyages compliqués. J’étais fière de moi : préparer mon sac de 10kg pour qu’il aille en soute (deux personnes et deux semaines quand même), être prête en temps et en heure même si j’ai dû me lever à 3.00 du mat’ : c’est fort, no n? Dommage que je ne me sois gourée d’arrêt de bus! C’est tout moi ça. Je me colletine le plus dur et je me prends les pieds dans le tapis pour le plus simple (l’arrêt de bus) : quelle tête en l’air quand même ! Et dire qu’on reprend l’avion dans deux semaines ! 😉
PS : remerciements spéciaux au bébé qui n’a pas bronché pendant le voyage mais nous a fait une poussée dentaire et une poussée de fièvre carabinée une fois en France et au papi pour m’avoir couru après pendant 15min au milieu de la nuit, en terre inconnue avec son petits fils dans les bras.
Ping : Y a rien à faire, je me fais toujours avoir par Ryanair… | French Girl In London
Un jour tu écriras un roman de toutes tes « candices adventures », les droit d’auteurs de ton livre seront rachetés par un réalisateur, et tu seras riche
hahaha j’aime beuacoup l’idee mais tu crois que les gens acheteraient mon livre et iraient voir le film?! Tu me diras c’est du genre Bridget Jones est maman mon blog ! 😉
WOW ! Quelle athlète ! Moi j’aurais hélé un taxi, par dépit. ^^
Mention spéciale pour ton papa aussi, qui a couru derrière toi sans rien dire. 🙂
Passez de belles vacances.
Merci! Il a assuré mon père la dessus… Enfin dans le Sud, je respire 🙂 Bisous