Archives pour la catégorie 2. Mes trucs de londonienne

En route pour Paris et le pays des « Mood Kit Girls » (épisode 2/2 : le photo shoot)

La vie est faite de rencontres. Parfois, elles ne durent que le temps d’un trajet de train mais ont quand même un profond impact. La journée avec les Mood Kit Girls était un peu comme ça pour moi : une jolie parenthèse pleine de rencontres avec des petits bouts de femmes, mamans et bloggeuses, comme moi.

Fanny et Capucine, du magazine Egg ont été douces et pétillantes à la fois. Elles nous ont mis immédiatement à l’aise. Et puis j’ai rencontré Continue la lecture

Un petit coup de pouce aux mampreneuses de Londres

Bon pour moi être une mampreneuse, c’est la vraie classe… Parcequ’être maman, c’est être une sorte de super héroine mais en plus avoir sa propre boite ben c’est pfffff …. être une super, super héroine ! La semaine dernière, j’en ai rencontré plein de mumpreneuses lors du photo shoot « Mood Kit Girls ». Elles sont toutes Continue la lecture

En route pour Paris et le pays des « Mood Kit Girls » (épisode 1/2 : le métro)

Une fois de plus, petit bout et moi on part en vadrouille. On devient des pros du train 😉 J’étais super contente d’aller faire un petit tour à Paris. Et oui… suite à ma participation au concours Mood Kit, j’ai pu rencontrer Fanny et toutes les heureuses Continue la lecture

J’ai testé pour vous : le transat pendulaire Nuna Leaf

Bon j’avais déjà un transat bien sympa mais d’occas… et oui : j’aime bien essayer avant d’acheter ! Et puis comme j’avais encore une petite cagnotte de naissance, après deux mois et demi je me suis fais plaisir. Continue la lecture

Les Vendredis Intellos : « mon fils, ma bataille »… réflexions sur l’absence du père

Il  y a quand même des fois ou je sèche un peu pour les vendredis intellos… Oui je sais, je pourrai demander un peu d’inspiration à Mme Déjantée mais j’espère toujours que ça va venir tout seul.   Continue la lecture

Rencontre avec Lausanne et… une bloggeuse

La semaine dernière, en mal d’air pur, je me suis enfin décidée à aller rendre visite à mes amis en Suisse. Et pour la toute première fois de ma vie de bloggeuse, j’ai rencontré une autre bloggeuse – bon ben ça y est, maintenant j’en suis sure : il y a de « vrais gens » qui lisent mon blog ! J’ai donc pris le petit bout, la poussette, un porte bébé, un sac et hop… dans le train ! Continue la lecture

La Photo du Dimanche – « Ô temps ! suspends ton vol… »

« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours… »
Pour moi le temps s’est arrêté une heure durant sur les rives du lac  Léman ce weekend… Vous croyez que c’est pour ça qu’on est passé à l’heure d’hiver ?! 😉

Découvrez toutes les participations à la « Photo du Dimanche » chez Magda

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A moi de vous faire préférer le train…

J’aime partir en vadrouille… avant bébé c’était plus facile (quoique c’est toujours moi qui me fait fouiller ou arrêter quelques heures aux aéroports mais ça c’est une autre histoire 😉 ) Depuis bébé, c’est un peu plus galère et franchement le premier voyage en avion m’a laissé un peu traumatisée (juste un peu…)

★ Le truc en avion, c’est que :
– Il faut aller à l’aéroport. En voiture, c’est siège bébé et tout le tralala et en train, ben c’est pire… parcequ’en général c’est pas un très long trajet.
– Après, il faut faire l’enregistrement et là on a qu’une trouille c’est de dépasser le poids autorisé. Déjà que j’ai dû enlever deux paires de chaussures pour faire place aux biberons et peluches, je vais pas non plus devoir payer une amende, non ?
– Et puis, on fait la queue pour les douanes, pour rentrer dans l’avion. Alors, oui avec bébé on fait moins la queue et on choisit sa place mais ça veut juste dire qu’on attend plus longtemps dans l’avion et ça nous évite le regard de pur terreur que peuvent avoir les gens quand ils vous voient avec bébé : oh non une maman avec un petit hurleur qui va me gâcher mon vol, noooooooooooooooooon !
– Et puis le vol en lui-même, s’il est court on a jamais le temps d’accéder à la table à langer donc bébé pas content et on a peur qu’il ait mal aux oreilles et qu’il pleure et, et, et… pfffffff trop de truc à controler , qu’on ne peut pas controler
– Une fois arrivés, faut passer la douane et puis récupérer les bagages (ça prend toujours 3 heures) et ressortir de l’aéroport…

★ En train :
– La gare est en centre ville
– Il n’y a pas d’enregistrement et on peut même demander de l’assistance aux bagages (avec la SNCF c’est 5€)
– Une fois dans le train on a le temps d’aller changer bébé (même si la table à langer est toujours à l’autre bout du train…)
– Si le petit bout pleure, ben on peut aller loin, très loin dans le wagon-restaurant ou entre deux wagons (pour se cacher en calmant bébé)
– Les oreilles du petit bout ne souffrent pas de la pression, du coup il dort en toute tranquillité et il n’y a pas à le réveiller toutes les demi heure parcequ’il faut s’enregistrer, passer la douane, rentrer dans l’avion, sortir de l’avion…

Alors oui d’accord c’est un peu plus long en train (quoi que de porte à porte ça se discute) mais au moins on nous bouge pas comme du bétail toutes les demi heures et c’est souvent un peu plus cher mais pour les voyages d’une heure en avion, je préfère prendre le train voila… et puis avec tous les extras en avion et les trucs qu’on doit acheter sur place parcequ’on a pas pu les mettre dans les bagages…

Promis, un jour je prendrai un vol long courrier et vous raconterai comment ça se passe mais j’en suis pas encore là… Pour le moment petit bout a 3 mois et demi et a fait la traversée de la Manche en avion et en train. Il est allé à Paris, à Lyon, dans les Alpes, en Ardèche, dans le Sud de la France et cette semaine on va en Suisse : je le prépare pour les longs courriers quoi 😉 Et vous, vous préférez le train ou l’avion ?

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Crédit photo

La Photo du Dimanche

Le petit ange au repos…

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Les Vendredis Intellos – La dépression pendant la grossesse

Les neuf mois de la grossesse sont sensés être parmi les plus beaux de la vie d’une femme. Pourtant parfois, ce n’est pas le cas. J’ai été beaucoup touchée en lisant un article de Lucy Atkins dans le quotidien britannique le Guardian

D’après cet article de 2008, une femme sur 10 développe des troubles dépressifs durant sa grossesse. Ils s’expriment à des degrés différents mais il est apparemment plus courant de souffrir de troubles dépressifs quand on est enceinte de 32 semaines que quand on est maman d’un bébé de 8 semaines. Pourtant il me semble qu’on parle beaucoup de la dépression post-partum mais très peu de la dépression prénatale.

Cette dépression peut s’exprimer de façons multiples (crises d’anxiété, irritabilité, troubles obsessionnels compulsifs (TOC), agoraphobie et même pensées suicidaires) et avoir tout autant de causes (hormonales ou psychologiques : grossesse non planifiée, problèmes dans la relation de couple, fausse-couches ou tout autres traumatisme). Elle peut se développer chez des femmes qui n’ont eut aucun antécédent de fragilité psychologique jusqu’au moment de leur grossesse.

La journaliste du Guardian illustre son article de deux témoignages, l’un d’entre eux est celui de Jodie Santos une réalisatrice de documentaires qui a souffert de dépression durant sa première grossesse. Je vais essayer de  vous le traduire le plus fidèlement possible :
– « For Santos, her profound sense of connection to her unborn child both inflated and soothed her depression: « I have read that being pregnant is the closest you’ll ever get to the other side, » says Santos, « with the soul inside of you straddling the worlds of darkness and light. Even in my most difficult moments, I have always felt this joy radiating from the life within me. »
– « Pour Santos, la connection profonde qu’elle ressentait vis à  vis de son enfant a décuplé mais aussi apaisé sa dépression : « J’ai lu qu’être enceinte est ce qu’il y a de plus proche de l’autre monde » dit Santos « et l’autre petite âme que l’on a en soi chevauche à la fois le monde de l’ombre et de la lumière. Même dans mes moments les plus durs, j’ai toujours senti la joie irradier de la vie qui grandissait en moi » .

Partager de tels sentiments doit être proche de l’impossible, beaucoup de femmes admettent d’ailleurs ressentir une énorme pression de la part de leur environnement pour être (ou avoir l’air) heureuse. Lucy Atkins cite également Nicky Stanley, professeur en travail social à  l’université centrale du Lancashire
– « It can be very hard to disclose depressed feelings during pregnancy, » she says. « The reactions can vary so widely. » While some midwives, health visitors and GPs are very supportive, « some women say they were treated condescendingly, or not taken seriously. »
– « Il peut être très difficile d’extérioriser des sentiments dépressifs durant la grossesse” dit-elle. « Les réactions peuvent varier très grandement. » Si certaines sages-femmes, visiteurs médicaux et médecins généralistes sont très  compatissants « certaines femmes avouent avoir été traitées avec condescendance, ou ne pas avoir été prises au sérieux » ».

J’ai été suivie en Angleterre durant ma grossesse. Je me souviens clairement que les sages-femmes  m’ont demandé si je me sentais déprimée lors des visites postnatales (qui se déroulent dans le mois après la naissance de son enfant). Par contre à aucun moment, cette question ne m’a été posée lorsque j’étais enceinte. Pourtant, être enceinte est sans doute l’une des choses les plus magnifique et les plus terrifiante  à la fois. Pour être honnête, les questions posées pour détecter une potentielle dépression post-partum, l’ont été de façon maladroite et trop automatique. Comme beaucoup de femmes je me sentais un peu dépassée mais je n’aurai jamais partagé ce ressenti avec les sages-femmes. En tout cas pas de la manière dont le sujet a été abordé. Je ne les connaissais pas vraiment et n’aurai jamais réussi à m’ouvrir sur quelque chose de si intime avec des quasi- inconnues. C’est sans doute cette manière de penser, ma manière de penser qu’il faudrait faire évoluer. En tout cas les questions avaient au moins le mérite d’avoir été posées alors qu’elles ne l’ont jamais été durant mes visites prénatales.

La dépression périnatale est un sujet très délicat que je ne fais qu’effleurer dans cet article. Je ne suis maman que depuis quelques mois mais en comptant ma grossesse,  les douze derniers mois ont révélé un aspect de ma personne que je ne soupçonnais pas. J’ai ressenti et ressens encore une pression quotidienne pour être au comble du bonheur en tant que jeune maman mais rien n’est jamais aussi simple. Il y a des jours magnifiques et d’autres, quand il fait ses dents par exemple 😉 , qui le sont beaucoup moins. Je crois qu’il est important de déculpabiliser les jeunes mamans en en parlant un maximum…

Retrouvez toute les contributions des Vendredis Intellos sur  www.lesvendredisintellos.com

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