2 mois et 4 jours, 8 semaines, 62 jours, 1488 heures, 89 280 minutes, 5 356 800 secondes sans lave-linge… C’est long ! En cette froide et pluvieuse matinée de Décembre ; je me suis enfin résignée à la triste réalité : mon lave-linge était dans un état critique. Je pensais qu’en une petite semaine tout serait résolu… Ah c’est beau l’optimisme !
La première fois que je suis allée au lavomatique, c’est le cœur léger et plein d’entrain que j’ai explique à mon fils notre petite virée exotique. Quitte à être obligée de se taper 10 minutes avec 15kg de linge sur le dos, sous la pluie, le vent, dans le froid manœuvrant la poussette entre tous les nids de poules ; autant transformer l’expérience en une « belle » une aventure, non ? Je visualisais déjà la scène: mon fils, le nez collé contre la vitre de machines à laver géantes, attendant sagement que le cycle essorage se termine… Au final mon petit ange s’est endormi!
La deuxième fois j’ai, pendant au moins 5 minutes, cru que la virée ne tournerait pas en expédition. J’avais tort. Un garçon de deux ans dans une petite salle rempli de lave-linges… J’aurai pu prendre des photos de ses tentatives infructueuses à escalader les monts « lave-linge » mais j’étais trop occupée à l’en empêcher…
Suite à cette épuisante aventure j’ai décidé de planifier les missions lavomatique de manière à ce qu’il soit endormi au moment « M » de la mission. Des opérations extrêmement délicates planifiées à la seconde.
1. LA PREPARATION MATERIELLE:
Avoir les sacs de linge (grand sac Ikea bleu), blanc & couleur, triés et préparés à l’ avance.
2. LA PREPARATION PHYSIQUE:
2.1 Après ses cours de cirque hebdomadaire du samedi matin, continuer l’exercice d’épuisement physique en allant courir entre les allées étroites du marché de Old Spitafields Market.
2.2 Au premier signes d’endormissement, courir prendre le train (une grosse demi-heure de train pour rentrer = facteur d’épuisement exponentiel pour mon fils)
3. LE PLAN D’ATTAQUE
– Courir récupérer le sac à la maison
– Courir au lavomatique
– Faire une petite pause et aller prendre une boisson chaude en lisant un magasine en attendant que le linge lave et sèche.
Facteurs à prendre en compte : pluie, vent et froid polaire. Vérifier la météo 24 heures à l’ avance et s’habiller en conséquence.
Cette mécanique bien huilée m’a permis de vivre à 5 356 800 secondes (à peu près) sans lave-linge. Quand je dis vivre… « survivre » serait plus juste:
– J’étais épuisée à la fin de chaque mission (avoir mon fils à l’usure nécessitait un investissement personnel… conséquant 😉
– Pas de machine à laver quand son fils décide d’abandonner les couches , c’est sportif !
Mon lave linge m’a lâché il y a 3 semaines alors je te comprends !!! C’est incroyable comme on ne peut plus se passer de ces machines …. bisous
Oh la la c’est moi qui compatis … Courage Laurène!