Archives pour l'étiquette Enfants

Jeudi soir : une colère puissance 10 sur l’échelle de Richter

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Jeudi soir, je suis fatiguée. Je me dépêche pour aller récupérer mon fils de l’école. Je suis en retard. J’ai sa trottinette sur une épaule et mon ordinateur portable sur l’autre. Mon fils me gronde parceque je suis en retard « I thought you’ll never come ». Je lui souris tendrement et l’embrasse sur la joue. « tu sais bien que je ne te laisserai jamais ici tout seul. Je suis désolée d’être en retard »
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Londres avec des enfants – aire de jeux à West Hampstead

Sanctuary

The Sanctuary, Sherrif centre

Niché au sein d’une église anglicane en plein centre du quartier de West Hampstead se trouve un de ces lieux plein de personnalité qui me font craquer.

Aujourd’hui il fait froid et il y  a du vent. Mon fils est plein de vie (comme toujours) et je dois trouver un endroit où  il peut se dépenser sans que je tourne en bonhomme de neige – ok j’exagère un peu mais j’ai plus envie de cocooner que de courir dehors 😉 Continue la lecture

Mon fils, trois ans, sa première fois… chez le dentiste.

Nathalie_Taube_Cegarra

La porte rouge, lourde et typique de la capitale londonienne…

En passant le pas de la lourde porte en bois laquée de peinture rouge, j’ai conscience de prendre un risque. Oh pas un gros risque, c’est vrai… un risque de maman. Quand j’ai amené mon fils voir l’opticienne du coin, celle qui s’occupe de mes yeux [i], il est parti en courant. Littéralement.  Je la croise souvent elle est douce, charmante  et a deux petits adorables petits garçons mais ça mon fils, il s’en fiche. Donc en me présentant à la réception de ma nouvelle dentiste, je n’étais sure que d’une chose : c’était quitte ou double.

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Mon fils, le shopping et… sa mère !

Il fait un soleil radieux, je m’apprête à sortir avec mon fils. J’attrape une de mes vestes sur le porte-manteau. Mon fils, lui, n’a que son superbe imper jaune de chez petit-bateau. Ah, il l’aime son imper jaune mais quand même… porter un imper’ par un temps presque estival c’est un petit peu « inhabituel », non ? Continue la lecture

Une heure de sommeil en plus… ou pas!

clockDimanche, 6.54 du mat’ « muuuuuummy up !!! ».
Je tire la couette sur ma tête « muuuuumy up, NOW » ! Pffff …  pas le choix, faut que je me lève.
J’aurai bien aimé une heure de sommeil en plus mais bon au moins le weekend c’est  quartier libre parceque la semaine…  ô la semaine… Tout est régimenté

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Boy Spring Look – entre soleil et grisaille

Boy Spring Look

Etes-vous prêts à avoir des enfants?

Bon je suis tombée sur ce test par hasard sur le site du Daily Mail et je dois avouer qu’il m’a bien fait rire alors je traduis – vite fait bien(?) fait – et je partage avec vous. Je préviens il y a pas mal de clichés et c’est du concentré de petites galères parentales mais … on s’y retrouve quand même , enfin je crois 😉

Test 1: Préparation
Femmes: préparation à la grossesse
1. Enfilez une robe de chambre et attachez un sac de fèves sur votre ventre.
2. Laissez-le là pendant 9 mois
3. Après 9 mois enlevez 5% des fèves.

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Pourquoi les enfants tuent leurs parents ?

Oui je sais, c’est un titre choquant… très choquant. Quand je suis tombée sur cet article du Guardian il y a quelques jours, je n’ai d’abord pas osé le lire. Je trouve parfois que toutes les informations ne sont pas forcément bonnes à connaitre, surtout quand j’ai l’impression que je ne Continue la lecture

Les Vendredis Intellos: pourquoi consulter?

On a toutes eut nos hauts et nos bas, on apprend à faire avec… à se construire des épreuves de la vie mais des fois c’est trop dur et on a besoin d’un petit coup de pouce. En tant que maman (un peu trop gâteau sans doute), je voulais savoir à partir de quand un enfant pourrait avoir besoin de ce petit coup de pouce juste au cas où… et puis je suis tombée sur cet interview de Marcel Rufo. Zut alors, est-ce qu’en fait je projette trop ???

« Cela signifie-t-il que les parents d’aujourd’hui projettent, sans le soupçonner, beaucoup trop leur histoire personnelle?

Marcel Rufo: Sûrement! Avant on éduquait, maintenant on comprend. On cherche à se comprendre soi. Or plus on comprend, et moins la séparation peut s’opérer, et plus on utilise les psys. Au point que des parents viennent nous consulter pour trois fois rien. Par exemple, une maman isolée est traumatisée par une histoire d’amour qui a tourné court, et dans laquelle elle s’était investie totalement. La deuxième donne, c’est son enfant. Elle ne peut pas échouer deux fois dans la vie. Il suffit d’un dysfonctionnement – dans une situation ordinaire, où elle ne serait pas fragilisée, l’incident aurait été réglé sans frais – pour que cette femme amène l’enfant en consultation. En maternelle, le gosse est un peu instable. Il est joueur. Et le psy de s’interroger gravement: ne serait-il pas hyperactif? »

Alors « avant on éduquait, maintenant on comprend »… C’est vrai qu’avant on se posait peut-être moins de questions, il y avait sans doute des schémas familiaux plus simples. J’imagine que ces générations d’avant – disons nos grands-parents – savaient plus ce qu’on attendait d’eux (quant à dire que c’était plus simple…) quitte parfois à sacrifier leur bonheur personnel, parceque c’était comme ça, ils avaient été éduqués ainsi.

Mais maintenant on a le choix, on peut faire ce que l’on veut, on peut se créer toutes les opportunités du monde si on s’en donne les moyens… si nos parents nous en donne les moyens, s’ils nous écoutent, s’ils nous comprennent. Mais comment peut-on comprendre complètement ce dont nos enfants ont besoin ?

Au début, c’est simple du lait, du sommeil et beaucoup d’amour et puis après, la parole et … « la pensée demeure incommensurable au langage » alors de la parole naissent les premières incompréhensions et les parents – tout plein d’amour qu’ils sont pour leur enfant peuvent parfois projeter et oui, c’est naturel il ya tellement de nous dans nos petits bouts…

Alors j’en reviens à ma question du début : comment je sais si mon enfant il a besoin d’une petite béquille psychologique pour l’aider à avancer ? Bon d’après une autre interview de Marcel Russo  par Pascale Senk, (pour Psychologies)

« Psychologies : Mais qu’est-ce qui peut justifier l’entrée en psychothérapie d’un enfant ? 
Marcel 
Rufo : Par exemple, on m’en amène beaucoup parce qu’ils ont « des peurs ». Or la peur est une émotion tout à fait normale. Winnicott rappelait qu’« un enfant saisi sous un gros orage, la nuit, dans les rues de Londres, et qui n’aurait pas peur, n’est pas un enfant sain ». On doit donc détecter si la peur du petit est un phénomène isolé, ou bien la partie émergée d’un doute profond quant à l’estime de soi, une souffrance non exprimée par rapport à une grande sœur qui réussit mieux que lui à l’école, etc. Un trouble, s’il est isolé, n’a rien d’alarmant. En revanche, s’il vient s’ajouter à d’autres signes, il y a intérêt à consulter. Prenons l’exemple d’un bébé de 15 mois qui ne marche pas encore. Si, en plus, il a du mal à saisir les objets ou à mordre sa tétine, on parlera d’un faisceau de signes qui justifient une consultation. De même pour un enfant de 7 ans qui parle mal, a une phobie scolaire et se montre très agressif. Mon rôle est alors de comprendre la signification de ces symptômes. » 

Donc apparemment on peut consulter pour tout et n’importe quoi même si des fois le pédo-psy doit sans doute plus traiter nos insécurités à nous parents qu’à nos petits bouts – mais au moins ça peut pas faire de mal ! Enfin ce que je retiens en guise de conclusion, c’est qu’il faut quand même essayer de repérer un faisceau d’indices et qu’ « un trouble, s’il est isolé, n’a rien d’alarmant ».

Me voila rassurée… mais en fait au final c’était pas plus simple d’éduquer sans essayer de tout comprendre ? Je me complique peut-être un peu la vie, vous en pensez quoi vous les filles ???

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